AUTRE QUE BLOAS...
GRAND PRIX DU DISQUE 2005
UN TROPHÉE SIGNÉ PAUL BLOAS
2' GRAND PRIX DU DISQUE - 2005
Le Sculpteur costamoricain KITO signait en 2004 notre pre-mier Grand prix. Pour 2005, c'est au peintre Paul Bloas que nous avons demandé de créer un nouveau trophée.
Le public brestois connaît du peintre de la cité du ponant paul Bloas les géants de papiers qu'il maroufle depuis 1984 sur les murs de sa ville et à travers le monde, des ruines de la prison de pontaniou (Brest) à celles du camp de la légion française dominant la baie de Diégo-Suarez (Madagas- car), en passant par Berlin, Belgrade, Budapest ou Beyrouth.
Road-Movie charnel 0000000000000000000000000000000 Paul Bloas crée depuis vingt ans un road-movie très charnel où il met en avant sa vision de l'humanité. à travers une certaine mythologie. Les formes de ses personnages sont généreuse et corpulentes. Les amants y sont toujours sensuels. Comme des perce-muraille, ils semblent tous sortir des lieux qu'ils hantent et nous interpellent. L'artiste peint sur d'immenses papiers ses grandioses personnages. Rongés par les intempéries comme par la vie ou es lieux qu'ils habitent, ces derniers se désagrègent. Ils ne res- te alors que les photos et les travaux préparatoires à ces œuvres qui nourris- sent de magnifiques expositions comme celles présentées à Douarnenez ou Landivisiau en 2004 mais aussi des livres comme "Paul Bloas, la réussite de Boris" (éditions Dialogues) ou plus recemment "Mada, debout, de terre et d'eau" (Editions Alternatives). Ce dernier livre, qui a pris quatre années de travail de l'artiste, fait aussi l'objet d'un superbe DVD portant le même titre, aujourd'hui distribué par Chronowax et dont la musique origi- nale est signée Noir Désir.
Faïence Henriot: une première Lorsque nous avons demandé à Paul Bloas de réaliser pour le Grand Prix du Disque Le Mag' Le Télégramme un trophée, nous savions que celà sortait de sa démarche habituelle. Porté par l'élan qu'il avait eu en visitant une ex- position de faïences de Picasso dans le sud de la France, il s'est alors proposé de travailler pour nous sur ce nouveau support. Le résultat est d'autant plus évènementiel qu'il ouvre pour l'artiste une nouvelle voie créatrice dans son travail à travers l'une des illustres mon- tagnes culturelles bretonnes: la faïen- cerie quimpéroise HB Henriot. Cette dernière lui a ouvert ses ateliers pour l'occasion. La faïence ets en effet une première pour Paul Bloas qui a dû apprivoiser la matière , les couleurs et
Sacrilège 00000000000000000000000000 Paradoxalement, l'artiste a fait un sacrilège en déformant de son poing un plat HB Henriot qu'il a peint a sa façon, hors les normes des peinteuses profession- nelles, revenant sur le coup de pinceaux, à sa façon habituelle de travailler dans l'urgence." La première re- lation que j'ai eue avec la matière a été de la déformer tout de suite. Ça a été très brutal. Et plus j'allais dans les formes, plus je suis revenu à celle d'origine, plus conventionnelle". 00000000000000000000000000 Mais ce coup de poing dans la tradition est aussi ce qui fait de ce trophée unn objet unique, presque sacré, au- quel l'entreprise quimpéroise confie son nom avec fiérté
Les marques du poing de Paul Bloas y deviennent la chevelure fleurie d'une diva multiraciale, heroïne du spectacle vivant Breton et dont la voix semble transcen- der le public. "Venir dans le monde Henriot est un privilège" nous a confié Paul Bloas. "J'ai vraiment en- vie de continuer la faïence et travailler la notion de paysage ou la symbolique des choses à travers de petites histoires". Article Le Télégramme-Décembre 04
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Prison de Pontaniou - 1990-91
DIVERS:
2005
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les techniques. "Quand vous voyez Henriot, la première chose que vous avez dans le crâne,c'est votre bol quand vous êtes gamin avec votre nom dessus. C'est très lié à l'enfance. La faïence est un médium extrêmement ludique. On peut se permettre de tourner autour", com- mente le peintre. 0000000000000000000000000000 "Il y a la roche, la paroi puis la terre cuite. C'est sans doute l'un des premiers moyens utilisés par l'homme pour transmettre quelque chose, beaucoup plus que le papier ou le papyrus. Les Grecs et les Egyptiens se sont servis de la terre cuite pour transmettre des histoires", ajoute-t-il. |
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