2007
Histoire de n'oublier personne dans l'aventure " Valenciennes, capitales culturelle régionale 2007", deux artistes en résidence ont planché sur la pauvreté, l'exclusion, la pauvreté. Le travail du peintre Paul Bloas et de l'écrivain Jean-Bernard Pouy, sera, ce dimanche encore, mis en scène par une comédienne et un contrebassiste. "Ma vie s'appelle peut-être" est le titre d'une succession de mini-spectacles que les deux acolytes déclinent d'une station de tram à l'autre. Qu'est ce qui a incité le père du célèbre poulpe à compléter les 70 peintures de Paul Bloas? "Dans le roman noir, je m'occupe du réel donc du social." Quand au peintre, les guerres et les prisons l'ont souvent inspiré, elles ne pouvaient que l'amener à un autre travail "qui gratte ! " L'idée d'une complicité avec un écrivain a fait le reste. Ensemble, ils ont repéré plus de 200 murs, pour n'en garder au final que 70, où en trois jours et demi, des peintures sur papier ont été collées. "L'idée de périssable est mon moteur essentiel", explique Paul Bloas, qui attend maintenant que le temps et les hommes fassent vivrent puis mourrir ses affiches.
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VALENCIENNES - « Ma Vie s’appelle peut-être » - Septembre 2007