2007
VALENCIENNES - « Ma Vie s’appelle peut-être » - Septembre 2007
Les gens de Bloas sur les murs de Valenciennes (Article OUEST- FRANCE suite)
Par l'art, a répondu Travail et Culture. L'association a donc invité le romancier Jean-Bernard Pouy et le peintre Paul Bloas qui axe tout son travail sur l'éphémère et sur les traces que ses œuvres fugitives laissent dans la vie des gens. " Tous deux ont accepté d'aller plus loin que la simple production d'œuvres", se réjouit Nicolas Naudé. Ils ont participé à des rencontres avec des gens vivant dans la précarité sociale ou professionnelle dans le Valenciennois. Parallèlement, Travail et Culture organisent des projections-débats sur le même thème avec des cinéastes, des sociologues, des économistes. Une démarche de développement culturel à long terme à laquelle l'affichage des peintures de Paul Bloas, enrichies de textes de Jean-Bernard Pouy, est venu mettre un terme provisoire à la mi-septembre. "On s'est vite rendu compte que si on posait des phrases sur chaque personnage, celà deviendrait vite redondant", explique l'écrivain venu participer aux trois journées et demi de collage. "Il ne reste que quelques mots. Mais pour moi c'était indispensable d'être là à cette étape, comme un aiguillon, un fer de lance." Sans frustration: " C'était le jeu. J'ai fait mes trucs à côté." En l'occcurence, un petit précis de littérature précaire à paraître ultérieurement, et un texte relatant son expérience avec Paul Bloas que l'on devrait retrouver dans la publication qu'envisage l'association Travail et Culture. "On ne sait pas encore si cela va être un livre ou un DVD", indique Nicolas Naudé. " Une journaliste a suivi pour nous le collage des personnages avec la réaction des gens dans Valenciennes, et c'est très intéressant. On recherche des financements pour éditer tout ça." (Article Ouest-France - Brest)
Le manifeste d'un homme en colère devant la société actuelle et ce qu'elle fait de ses enfants
Le Palace, cinéma de centre ville, a fermé ses portes depuis quelques années. Le personnage de l' enfant a la grenade est l'une des images fortes qu'on retrouve a plusieurs reprises , sous des formes et avec des couleurs différentes, sur les murs de Valenciennes.
Au bout de la ligne de la ligne de Tram, arrêt Dutemple, qu'on atteint en marchant sous l'autoroute Paris - Bruxelles. Les communistes, combatifs dans la ville, ont obtenu que la ligne desserve ce quartier dont les habitants sont souvent en situation difficile.
Une image forte dans sa simplicité et dans son propos.