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2010 - 2011

BREST

1989

EXPOSITION  AU QUARTZ

 

De Mathurin Méheut à Paul BLOAS

 

(Article: Le Télégramme de BREST)

 

Paul Bloas et ses colosses éphémères peints sur du papier (photo: LE TELEGRAMME)

 

On verra dans le détail la totalité de programme, mais on peut attirer ici l'attention des amateurs sur la bonne tenue de la saison, la variété des genres, la place importante de la production régionale: Paul Bloas "s'accrochera" à la cimaise du Quartz après s'être affiché entre deux pluies sur les murs de la ville; une ouverture sur le monde avec des peintures et sculptures du sud de la Chine, avec aussi la seconde édition "d'Expo- sciences internationales" qui réunira les travaux de mille jeu- nes "grosses têtes" de 50 pays différents... Jo Gentil a souligné la place accordée à l'art contemporain à Brest. (pas seulement à ciel ouvert) et à rappelé la volonté de la ville de briller à l'échelle nationale (au moins), "Le Quartz devant figurer parmi les dix

Photo du catalogue édité pour la première exposition de Paul Bloas au Quartz de Brest .

 

premiers établissements culturels Français. Les expositions y contribueront", a t-il dit en substance.Mais quel impact ont réellement sur le public Brestois les expositions organisées ici? Franceza Haslé, qui assume la continuité dans ce domaine entre le défunt PAC et sa seconde version, précise que le nombre des entrées variait, selon l'affiche, entre 2.000 et 20.000 dans le passé. Les manifestations ethnographiques permettant d'obtenir des records d'affluence. L'aile du PAC épargnée par l'incendie a donné lieu à des expositions aux résultats plus modestes: entre 300 et 1.900 visiteurs. "Les légendes persannes" présentées depuis l'ouverture du Quartz ont attirés 4.800 visiteurs. Il y aurait en moyenne 300 entrées par dimanche contre une cinquantaine un jour de semaine. La reprise des animations dominicales en janvier devrait accentuer l'affluence (article: Le Télégramme de Brest)  

A gauche: photo du catalogue-programme du Quartz saison 1988-89 - à droite: Extrait du catalogue

 

Les "peintures fragiles" de Paul BLOAS

 

(Article: Le Télégramme de Brest)

 

Paul Bloas allait finir par être plus connu à Berlin qu'à Brest, sa ville d'origine. Heureusement, le Quartz vient de réparer cette injustice et offre aux amateurs d'art Brestois une remarquable exposition sur un jeune homme dont le talent pictural sort de l'ordinaire. Formé à l'école des beaux-arts de Brest, Paul Bloas s'impose en dehors des cénables de la peinture académique. Son art, il le crée et il le crie dans la rue. Des automobilistes tout étonnés, et d'ailleurs pas forcement conquis d'entrée par la dé- marche, ont commencé par apercevoir,il y a trois ou quatre ans, de grandes affiches multicolores sur les piles du pont

de l'harteloire. Un personnage, toujours le même en apparence, aux membres noueux, au visage martial, à la dégaine enveloppé dans un large pardessus qui le drape en plis vigoureux et tourbillonants, a commencé a investir tous les quartiers de la ville, trouvant enfin au port de commerce une terre d'accueil: la violence du trait se marie bien avec le côté sinistre des friches industrielles qui parsèment les quais.

DANS L'EPHEMERE

Paul Bloas peint sur des affiches qu'il découpe dans son atelier, puis assemble par collage là où l'environnement leur convient. Le vent du large et l'air salé ont eu tôt fait de venir a bout du "manteau de papier" dont il habille les murs. Pour en conserver la trace, il photographie ses "peintures fragiles in situ". Ce sont ces clichés que l'ont peut voir actuellement à l'espace exposition du Quartz, accolés aux études d'affiches. Mais pour comprendre vrai- ment la démarche de Paul Bloas, ll faut prendre la peine de s'installer devant l'écran vidéo où passe le film qu'olivier Bourbeillion a réalisé sur le peintre. Certaines scènes sont très belles, qui retracent, par exemple, le col- lage puis la destruction de ces œuvres éphémères sur les murs luisant d'humidité sur la petite cale de radoub, au port de commerce. "Je fais transpirer les murs d'une émotion que j'ai ressentie à leur contact ". y explique Paul Bloas. Jusqu'à ce que le flot de l'eau du port entrant dans la forme ne noie tout, sauf le souvenir de cette peinture périssable. ( article de presse: LE TELEGRAMME)

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